Bonjour, j'ai longuement hésité avant d'écrire ici, mais je ne sais plus quoi faire, vers qui me tourner et j'ai du mal à digérer ce qu'il s'est passé. En 2018 j'ai rencontré un homme. Tout se passe merveilleusement bien, ça a été très vite. Au bout de 3mois, il a commencé à changer, décider pour moi, il es devenu dur dans ses propos ses comportements. Nous vivions chez lui, on se voyait également au travail. Et plusieurs fois à la debauche des crises d'angoisses arrivaient avant de partir du boulot. Plusieurs fois des collègues (à moi comme à lui) m'ont dit de le quitter. Je suis restée par amour et en pensant qu'il redeviendrait comme avant, que c'était une mauvaise passe. Et puis les humiliations ont commencé, il me mettait à la porte en plein milieu de la nuit. Et les violences physiques sont arrivées. " Tu l'as cherché ", " c'est de ta faute", " tu me pousses à bout", " tu me degoutes"... Je le croyais. Je n'avais plus aucune estime de moi, aucune confiance je ne vivais que par lui, pour lui.
Au bout de 7mois je suis tombée enceinte, la encore j'ai pensé que ça irait mieux. Un bébé s'est censé être le fruit de l'amour. Mais ça n'a rien changé au contraire. Les violences physiques pendant les 3premiers mois ont été fortes. Mais la violence psychologique a été... destructrice. J'étais une mauvaise personne, je serai une mauvaise mère... A mon 5eme mois de grossesse sa famille est rentré dans la danse. J'étais alors une mère porteuse. On allait me prendre mon bébé à la naissance. Je n'avais le droit sur rien.
A mon 7eme mois de grossesse il ma mise à la porte sous prétexte que je lui ai demandé d'être la, de m'aider à la maison ayant des contractions du au stress et la fatigue entre la grossesse et devoir tout faire et gérer seule. Argument non recevable pour lui. ( j'ai fais une main courante à ce moment là sous les conseils de ma mere)
Peu après je suis retourné chez lui.
A la naissance de mon fils, j'ai demandé à la sage femme de surveiller ma chambre en lui disant que j'avais peur que le père et sa famille me pique mon bébé.. Tout le séjour a la maternité s'est bien passé comme d'habitude devant les gens (or de son cercle). Lors des visites ce n'était pas mon fils mais le sien. Je suis passée au dessus.
Le retour à la maison à été compliqué. Mr absent, ne s'investissait pas, ne supporter pas les pleurs du bébé... et j'en passe. Très vite il s'est mis à lui hurle dessus, pour le changer le lever par une cheville en l'air... Mon fils qui était un bébé calme s'est mis à pleurer constamment quand il était là, ne voulait plus dormir et rester à mon sein collé à moi. Je passe les remarques que l'on a pu avoir mon fils et moi. Puis il a été jaloux de notre fils...
La puéricultrice de secteur (que je voyais en cachette après la naissance de mon fils je n'avais plus le droit de voir personne n'y même ma famille, tout le monde étant contre lui et fesant tout pour nous separer)au bout de 5 visites m'a sortie une échelle en me montrant que j'étais victime de violences conjugales, que les problèmes de mon fils étaient liées à ça et que pour protéger mon fils et me protéger il fallait que je parte.
C'est ce que j'ai fais. Le confinement est arrivé juste après, et ma sauvé. Nous a sauvé. Mon fils est redevenu un bébé calme, souriant et s'est mis à faire des nuits de 12h d'affiliés. Et puis fin du confinement. Mr venait voir notre fils. Et la le drame... pour mon fils : Cervicales bloquées, bloqué en auto défense, stress, vomissement, fumée de cigarette au visage, et il la fait sauter volontairement en l'air sous un lustre en ferraille la tête à évidement pris le choc (photos prises), tentative de kidnapping (intervention des gendarmes qui m'ont alors dit de le laisser partir la prochaine fois avec mon fils et de les appeler après ou de me laisser tabasser devant mon fils...) plus tous les mots qu'il a pu dire " tu es gros", "tes moche", " regardes la bien tu ne la verras plus" . Ça sajoute toutes les remarques, menaces que j'ai recu pendant ce temps.J'avais lancé les démarches pour la garde. Mais j'étais seule je ne savais pas quoi faire ni comment.
La 1ere décision de justice à alors stipulée qu'il devait voir notre fils dans une association sans possibilité de sortie et une enquête sociale.
L'enquête sociale révèle que monsieur est inapte à s'occuper de notre enfant, qu'il peut être dangereux psychologiquement, qu'il ne se remet pas en question et que notre fils n'est qu'un trophée à montrer aux gens pour son image... il nit tout en bloque malgré la dizaine de certificats médicaux aussi bien pour notre fils que pour moi.
Mais à la fin l'enquêteur écrit que je songe à porter plainte pour les violences et que j'étais suivi par France victime.
Mr n'a pas aimé. A la sortie d'une visite à l'association il ma rattrape et a menacer de tuer notre fils s'il ne l'avait pas.
Quelques mois après, après 3 mains courants, 8 certificats médicaux, ITT +8 jours pour moi, enregistrements vocaux, photos, SMS... je suis allée portée plainte. Le gendarme a été super. Moi qui n'avait plus aucune confiance aux hommes . Quand je l'ai quitté j'avais le principal mon fils mais j'avais perdu tout le reste, boulot, amis, connaissances...et j'avais peur des hommes. Je ne sortais jamais seule, je calculais ou je pouvais aller selon les heures etc.. Le gendarme m'a rassuré.
Et puis le néant plus de son plus d'image pendant des mois. Les psychologues me disaient qu'avec tout ce que j'avais donné nous serions protéger que ça allait bouger. Je n'ai pas porté plainte pour l'argent ou quoi. Juste qu'il soit reconnu coupable et que je puisse vivre enfin libre sans avoir peur. Mais surtout que mon fils puisse grandir, s'épanouir en sécurité et sans qu'on lui enlevé son insouciance, sa douceur... En sachant qu'ils se voient tous les samedis depuis plus d'un an et qu'à l'heure actuelle mon fils ne sait toujours pas qui est son père et appelle tous les hommes bruns qu'il ne connaît pas papa. Pendant 2h il ne fait que jouer avec lui, il n'y a pas de changement de couche... pendant 2mois mon fils s'est mis à pleurer en y allant et a frapper les éducateurs éducateurs qui riaient de la situation. On m'a d8t qu'il ne se passait rien et que c'est moi qui m'inquiétais pour rien qui ne connaissais pas les réaction de mon fils ( enrzgistrmeznt vocal des pleurs de mon fils la bas).
Et puis soudement, en février un appel de la gendarmerie de la ville ou Mr habite pour me dire qu'il a été mis en garde à vu et qu'il passerait devant le délégué du procureur le lendemain. On m'a alors informé que concernant ma plainte pour violences intra familiales les violences sur mon fils n'avaient pas été retenues car il s'agit seulement de maladresse.
Pour ma part, un rappel à la loi serait fait, mais Mr passant son concours pour être pompier pro il ne faut pas le bloquer pour son projet professionnel donc casier vierge.
Depuis plus de nouvelles, on a demandé les documents avec mon avocate mais rien à l'heure actuelle.
Je suis dégoûtée. Écœurée. Je me sens seule et vide. Si mon fils ne serait pas là je ne serais plus là. Je tiens pour lui. Plus de 2ans que je me bats, que je garde tout, que j'essaye de m'en sortir, de vivre... Il a un projet professionnel, moi j'ai un projet de vie, on a un projet de vie.