Bonjour,
J'ai 24 ans et je suis étudiante. J'aurais voulu prendre la parole plus tôt mais je m'accrochais tellement à pas grand chose que j'ai retardé l'inévitable.
Ce qui devait arriver arriva.
Ce matin, en me levant, la première chose que j'ai reçu de l'homme avec qui je "vivais" c'est une gifle. La raison je pense c'est je crois parce que je n'ai pas su assouvir ses pulsions sexuelles durant la nuit. En effet ça faisait 3 ans qu'on était ensemble et d'autant que je me souvienne j'ai toujours été battue dans cette relation.
J'ai failli mourir plusieurs fois, j'ai été aux urgences plusieurs fois soit pour une épaule cassée , soit parce qu'il m'avait rouler avec sa voiture sur les pieds ou alors arraché les cheveux plusieurs fois. Mais malgré cela, j'ai toujours voulu m'accrocher à ses excuses car il disait tout le temps qu'il n'avait pas envie d'être comme ça avec moi. Il y a quelques mois, je suis tombé enceinte, après 2 mois d'arrêt il s'est remis à me battre pendant la grossesse puis j'ai découvert qu'il avait utilisé mon identité pour voler de l'argent à la Caf. Je vous laisse deviner la suite , j'ai perdu le bébé, puis dans une dispute il m'a avouer qu'il n'en avait jamais voulu. Ce que je vous raconte aujourd'hui n'est même pas le tiers de ce que cet m'a fait vivre. C'est un jeune homme de 25 ans qui a toujours trouver des raisons au fait de me battre. Vous connaissez la chanson avec le refrain " fumer, tiser et bais**" pour avoir la paix, pour garder mes cheveux sur ma tête je devais appliquer le refrain.
J'ai passé 3 années à prendre soin d'un homme qui n'a jamais rien fait de bon pour moi.
Ce matin lorsqu,il a souhaité me mettre à la porte j'ai appelé les autorités car il s'agit de son logement ( j'avais dû quitter le mien à cause de son escroquerie ), je lui ai dit , j'accepte de m'en aller mais il faudra que tu me rende ce que tu as volé il m'a menacé de mort et m'a frappe de plus belle. Mais la seule chose qu'il a trouvé à dire devant la police c'était que je n'avais aucune preuve et que je le harcèle depuis que j'ai quitté mon logement.
Aujourd'hui malgré mon choc, je sais que rien de tout ça n'est de ma faute.
Merci de m'avoir lu